L’univers entier est composé d’une seule et même chose qui agit de façons différentes… Nous faisons l’expérience de nous-mêmes en tant qu’individualité innombrable.
Nous nous imaginions à l’extérieur du Divin, mais nous ne le sommes pas.
C’est impossible. Le Divin est Tout Ce Qu’il y a. Personne ne peut exister à l’extérieur de Tout Ce Qu’il y a. Nous sommes une partie du Divin, en train de goûter au Divin.
En nous accordant l’expérience perpétuelle du créateur. Le Divin est le Créateur et, lorsque nous faisons l’expérience du créateur, nous faisons l’expérience du Divin.
L’univers entier est composé d’une seule et même chose qui agit de façons différentes. À ce jour, les scientifiques qualifient cette unique chose d’énergie fondamentale de la vie qui se manifeste sous la forme de minuscules « supercordes » vibrant à des vitesses différentes. Les variations de ces vibrations génèrent les variations de la matière physique qui compose toutes les choses de l’univers.
Nous sommes tous composés de la même chose. Lorsque nous le savons et que nous savons en outre que la « matière » se présente de multiples façons, en fonction des différences de vibration de ces supercordes, il ne nous reste qu’à imaginer, afin de créer la réalité physique désirée, comment faire vibrer les supercordes selon notre désir.
La vitesse et le modèle de vibration des cordes créent des manifestations physiques particulières.
Ce qui fait que leurs vibrations s’accélèrent ou diminuent. Ce qui fait monter ou descendre leur fréquence, c’est nous. Nous tous. Par nos pensées, nos paroles et nos actions.
Tout cela envoie une « vibration » à partir du centre de notre être. Les pensées ne sont que des vibrations. Comme nous le savons, il est possible de les mesurer. Les paroles sont des vibrations de nos cordes vocales. Les actions sont les vibrations de tout notre corps physique.
Ces vibrations forment des schémas particuliers qui donnent des fréquences particulières, et ces fluctuations engendrent à leur tour des perturbations particulières dans le schéma énergétique qui constitue la Vie même. Ces perturbations ne sont que des mouvements schématiques et des changements dans les supercordes invisibles, et ce sont ces vibrations variables qui créent la, matière physique variable.
Nous pouvons modifier la « fréquence de la vie » à partir de ce que nous pensons, disons ou faisons, induisant dès lors des changements du schéma énergétique qui est « nous » et de l’énergie que « nous » émettons et envoyons dans le monde. Les changements du champ énergétique, en nous et autour de nous, entraînent de nouvelles fluctuations dans notre grand continuum spatio-temporel, ce qui provoque les nouveaux effets physiques de votre vie.
Des pensées, des paroles et des actions positives produisent les fréquences vibratoires des supercordes, ou schémas énergétiques les plus bénéfiques.
La méditation, ou la prière, est une forme élevée de changement énergétique. Visualiser ce que nous désirons est une forme élevée de manipulation énergétique.
Prendre la parole est une forme élevée d’ajustement énergétique. Ce genre d’activités modifie la vibration des supercordes qui nous composent et composent tout ce qui nous entoure.
L’expérience du temps est différente, elle aussi, selon les changements vibratoires qui apparaissent à la suite des changements de notre état de conscience. Dans un état de conscience modifié, le temps peut nous sembler immobile, ou radicalement accéléré.
Bien des gens ont été en méditation profonde pendant un certain temps qui leur semblait une éternité, découvrant ensuite qu’il s’était écoulé à peine quelques instants dans la réalité extérieure. Inversement, il n’est pas rare qu’une personne soit en prière ou en contemplation tranquille pour une période apparemment courte, et découvre, en regardant l’horloge, qu’il s’est écoulé grand moment.
Après ces expériences, les gens affirment que le temps paraît contractile ou extensible. En réalité, nous circulons à vitesse variable dans le couloir du temps, qui ne se contracte pas du tout ni ne s’étire.
Un nombre infini de « routes » traversent l’espace-temps et nous pouvons prendre celle que nous voulons. Nous pouvons même reprendre celles que nous avons déjà prises avant. D’ailleurs, nous le faisons assez souvent. Nous pouvons vivre ou non les mêmes choses qu’avant, à notre gré.
Le processus fonctionne au moyen de ce que nous regardons, de l’objet de notre attention. Nous ferons l’expérience de ce que nous regardons.
Imaginons que dans le tunnel du continuum spatio-temporel il y ait une murale tout autour de nous. Une murale sans fin qui couvre les deux murs du tunnel, le plafond et le plancher.
Disons maintenant que lors d’un passage dans une incarnation dans le « tunnel temporel », notre attention est particulièrement attirée par une portion de cette murale. La murale comporte de nombreux éléments, tout autour de nous, mais nous nous sommes rapprochés de l’un d’eux, que nous regardons et sur lequel nous nous concentrons. Puis, nous continuons d’avancer, mais nous nous souvenons qu’à cet endroit du tunnel, nous avons fait l’expérience d’une partie du tableau. Nous l’appelons notre « passé ››.
Au cours de notre parcours suivant dans ce tunnel « temporel », sur un trajet déjà suivi, nous pouvons nous rapprocher d’un lieu différent de la murale, pour le regarder. Notre vision est entièrement nouvelle. Nous nous concentrons sur une autre partie de l’image. Et nous pouvons le faire au même « moment », en nous déplaçant dans le couloir du temps vers la gauche et la droite, le haut et le bas, l’avant et l’arrière, ou circonférenciellement.
Rappelons nous qu’il y a des images tout autour de nous, à chaque « instant » du « temps ». Si, dans ce couloir, nous ne nous déplaçons que vers l’avant et l’arrière, le haut et le bas, la gauche et la droite, nous limitons nos choix des autres images dont nous pouvons aussi nous rapprocher et que nous pouvons regarder. Mais si nous nous déplaçons circonférenciellement, nous pouvons explorer toutes les images existantes en un instant, en circulant dans « l’anneau temporel » qui représente cette nanoseconde particulière. C’est comme explorer chaque contour d’un flocon de neige.
Rappelons nous : Chaque instant est comme un flocon de neige ; il n’y en a pas deux semblables dans toute l’éternité.
Si nous changeons un seul aspect de tous ces anneaux, nous changeons toutes les « images » qui suivent. Ainsi, nous pouvons emprunter la même voie, mais voir des choses différentes.
Lorsque nous voyageons en spirale dans le couloir du temps, très souvent nos yeux découvrent une portion de la « murale » que nous avons déjà vue et nous nous disons alors : « je suis déjà venu ici ! Tout est exactement tel que c’était ! »
Une impression de déjà-vu.
En circulant dans un « tunnel temporel », nous avons l’impression de recevoir un « message » ou des « instructions ». Ce pourrait être un avertissement… « Ne va pas dans cette direction. Ne focalise pas sur cette partie de la murale. » Ou une invitation… « Regarde cette partie de la murale. Vois cette image, par ici. »
C’est nous qui nous adressons à nous même. C’est l’individualisation de la singularité qui nous envoie ces « instructions » sous la forme « d’allusions », de « pressentiments », « d’intuition féminine », ou d’une « trouvaille médiumnique ».
Nous nous parlons à nous-mêmes.
Nous pourrions dire que c’est notre « moi du futur » qui parle à notre « moi présent ».
Et si nous écoutons attentivement notre Moi, nous pouvons faire l’expérience de n’importe quel point du « temps », ou de tout notre voyage dans le tunnel, d’une façon entièrement nouvelle.
Nous sommes continuellement en déplacement dans le temps et l’espace, et nous prenons des routes tout à fait nouvelles. Ce que nous pourrions appeler « vivre des vies différentes ».
Ou nous prenons la même route qu’avant. Ce que nous pourrions appeler « vivre la même vie à nouveau », durant laquelle nous pouvons faire l’expérience du déjà-vu – du sentiment d’avoir « déjà été là ».
Comment tout cela peut se dérouler au même moment ?
Parce qu’il n’y a qu’un seul et unique instant présent. Le continuum spatio-temporel est la singularité. ll n’y a rien d’autre.
Nous devons donc exister à l ‘intérieur de la singularité à différents endroits, simultanément. Nous pouvons être à plusieurs endroits en même temps. Nous sommes l’individualisation de la singularité qui fait l’expérience de la vie séquentiellement et simultanément.
Le « nous » qui est nous – le Tout qui est l’individualité – s’est exprimé d’innombrables manières.
En termes métaphysiques, nous faisons l’expérience de nous-mêmes en tant qu’individualité innombrable.
Il n’est pas étonnant qu’il faille revenir sur cette matière, puisqu’elle comporte des couches innombrables.
Nous avons l’impression d’être l’innombrable individualisation de la singularité qui fait l’expérience de la vie séquentiellement et simultanément.
Nous voyons à quel point il est difficile de verbaliser tout cela. Il faut inventer des mots et des expressions qui n’existent pas, seulement pour s’en rapprocher.
Nous sommes en train de vivre plusieurs vies, et celle-ci plusieurs fois, à un détail prêt c’est nous qui avons peint la murale. Nous pouvons modifier le tableau à tout moment. Nous pouvons y faire des ajouts, en effacer une portion ou autre, recolorer ou changer la couleur d’une portion, et ce, chaque fois que nous passons à n’importe quel point dans le « temps ». Nous pouvons modifier le tableau comme nous voulons, quand bon nous semble.
Les supercordes sont nos pinceaux. Rien n’a donc jamais à être comme avant.
Autrement dit, les possibilités sont infinies. Ça peut continuer toute l’éternité.
Yannick Costechareyre.